Volume XXV Numéro 12, 15 MARS 1999
14/09/98 29/09/98 12/10/98 26/10/98 9/11/98 23/11/98 07/12/98
18/01/99 01/02/99 15/02/99 01/03/99 15/03/99 29/03/99 12/04/99
LA UNE

Colloque du CEPES
La Chine: un danger pour l'équilibre asiatique?


Budget Landry:
une bouffée d'oxygène?





SOMMAIRE DU NUMÉRO


Désignation du doyen de l'ESG

« Pourquoi je pose ma candidature au poste de doyen? »

Scrutins
Arts et éducation


Coup de pouce à
la jeunesse universitaire


Projet mercure en Amazonie
La source de la contamination : la déforestation


L'UQAM logera un spectromètre de masse valant 1,3 M $

Arts visuels et médiatiques
Nouveau DESS et réforme de la maîtrise


Les conditions des personnes soignantes à domicile

Les disciplines littéraires et la CUP
Des effectifs en pleine croissance


Titres d'ici

Semaine Marketing

Nouvelle direction au SITEL

Échange UQAM-Argentine

Attestation d'études à des Chiliens

Forum sur le volcanisme

Un 8 mars à l'UQAM

Camps de jour du Centre sportif

Avis aux étudiants

SOUTENANCES DE THÈSE

D'ART EN ART
Une semaine d'hommage au théâtre

Les Contes d'Hoffman au menu

« Les démons de Paula »

Des souris... à l'oeuvre

Dernier spectacle des Jeudis déchaînés

Titres d'ici
Autour d'Ariane Mnouchkine

Trajectoires du Soleil, tel est le titre du second volume que Josette Féral, professeure au département de théâtre, consacre au travail artistique du Théâtre du Soleil, dirigé par Ariane Mnouchkine. Après Dresser un monument à l'éphémère, qui portait principalement sur la formation de l'acteur et le rôle de la mise en scène, Josette Féral s'attache ici à suivre la trajectoire de ceux qui travaillent au Théâtre du Soleil depuis de nombreuses années et dont la présence et la collaboration alimentent toutes les créations de la compagnie. L'ouvrage réunit des entretiens, d'abord avec Ariane Mnouchkine, mais aussi avec certains des collaborateurs du Soleil et des acteurs, présents ou passés, afin de voir quelle forme prenait ou prend toujours leur participation à la compagnie. «Il apparaît de façon évidente, écrit l'auteure, que le Théâtre du Soleil et ceux qui l'animent de leur foi et de leur vie, ont en commun la passion du théâtre, une exigence face à ce qu'il doit être et le sens d'une certaine responsabilité sociale». En conclusion des entretiens, Josette Féral a adjoint une dimension analytique qui tente de tisser, entre toutes les créations du Soleil, des liens qui soulignent certaines constantes d'un spectacle à l'autre. Se profile alors en filigrane un discours esthétique et politique implicite, sous-jacent à toutes les oeuvres mises en scène. Trajectoires du Soleil, éditions Théâtrales, Paris, 1998, 279 p.


Scène métropolitaine
Viennent de paraître, aux Presses de l'Université du Québec, les Actes du 11e colloque tenu l'an dernier à l'UQAM dans le cadre de la série «Les leaders du Québec contemporain». Publié sous la direction d'Yves Bélanger, Robert Comeau, François Desrochers et Céline Métivier, l'ouvrage compte une vingtaine de collaborations et analyse le rôle joué par la Communauté urbaine de Montréal au cours des 30 dernières années. Si certains articles contribuent à une meilleure connaissance de l'évolution de la CUM, d'autres mettent de l'avant une réflexion plus générale sur l'organisation de la région montréalaise et son fonctionnement. Le système de représentation sur lequel repose la structure politique de la CUM est également le point focal de plusieurs textes. Au-delà des constats et des bilans dressés, on s'interroge aussi sur les enjeux et les leçons à tirer pour l'avenir. Comment redynamiser la région de Montréal et les institutions qui l'encadrent? Quelles solutions trouver aux conflits qui menacent l'organisation spatiale, économique et sociale de la CUM? Des questions d'actualité auxquelles tentent de répondre différents chercheurs et acteurs du monde politique ou administratif dans La CUM et la région métropolitaine.


Néolibéralisme

Publié par la Chaire d'études socio-économiques de l'UQAM, À qui profite le démantèlement de l'État? s'intéresse aux multiples bouleversements qui amènent les États du monde moderne à se repositionner dans un rôle plus passif, notamment en ce qui a trait à la justice sociale et aux mécanismes de redistribution de la richesse. Les citoyens et les travailleurs, rappelle-t-on en préface, sont les grands perdants de cette érosion des principes de l'État-providence. Mais qui sont ceux qui tirent profit des compressions budgétaires, de la privatisation des biens publics et de la remise en cause des acquis sociaux? Voilà le questionnement central qui, à travers trois études de cas - la santé, l'éducation et l'électricité -, a retenu l'attention de Martin Poirier, François Patenaude, Martin Petit et Gino Lambert. La première étude dresse un portrait des enjeux économiques et socio-politiques reliés aux transformations du système public de santé et examine les liens entre virage ambulatoire et entreprises privées. Dans la seconde analyse, consacrée à l'éducation, le financement des écoles privées et l'influence qu'exerce l'industrie au sein des institutions d'enseignement font l'objet de la réflexion. Enfin, la troisième étude mesure les impacts d'une éventuelle privatisation d'Hydro-Québec.