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Toutes les grandes villes ne sont pas appelées à devenir des métropoles. Et lorsqu'elles le deviennent, ces dernières ne sont pas à l'abri des repositionnements qui déplacent les centres de gravité vers de nouveaux pôles, comme l'illustre la perte d'importance de Montréal au profit de Toronto. En outre, toutes les métropoles n'en arrivent pas à jouer un rôle économique important sur les plans national et international.

Dans le but d'alimenter une réflexion critique et faire jaillir des idées nouvelles sur les conditions qui favorisent le développement d'un espace métropolitain, l'Association d'économie politique organise les 23 et 24 octobre prochains un colloque sous le thème «Entre la métropolisation et le village global : les scènes territoriales de la reconversion».

Organisé par les professeurs Jean-Marc Fontan et Juan-Luis Klein respectivement des départements de sociologie et de géographie, et par l'économiste Diane-Gabrielle Tremblay de Télé-Université du Québec, le colloque permettra d'aborder les conditions de structuration et de restructuration de ces grands espaces que sont les métropoles. «Quant à la facture retenue pour l'événement, signale M. Fontan, nous avons choisi une formule axée sur la mixité ­ universitaires et acteurs de terrain, conférenciers d'envergure internationale et nationale, représentation géographique ­, et le colloque vise à lier pratique et théorie».

Parmi les conférenciers invités, on note la présence de représentants de Développement économique Canada, du Fonds de solidarité de la FTQ, de l'Association des directeurs de recherche industrielle, d'Innovatech, et de la Société de développement Angus. Du côté des universitaires, les conférenciers proviennent de Toronto, Waterloo, Hull, Trois-Rivières, Pittsburg, Paris I, Tours, Grenoble, Toulouse, Amsterdam, de même que du Laboratoires techniques, territoires et sociétés de l'École nationale des ponts et chaussées.

La régulation des espaces mondial, national et régional, le type de «gouvernance» et son actualisation, le lien innovation-territoire, le rôle des différents acteurs ­ privés, publics et sociaux ­ , les modalités de conversion et de reconversion industrielle, la place de l'État, des syndicats et des organisations communautaires, voilà quelques-unes des questions qui seront abordées dans les différentes sessions.