SOMMAIRE DU NUMÉRO
Forum des études supérieures et de la recherche
Sciences de la terre, de l'eau et de l'atmosphère
Une trentaine de programmes scrutés par la CUP
La Saint-Valentin avec... Chopin!
Malgré des débuts difficiles
Le J.-A.- De Sève fourmille d'activités
Maîtrise en technologie de l'information
L'École supérieure de mode
S'approprier les TIC au quotidien
Les conseillers en information scolaire
Concours interuniversitaire de photographie:l'eau
La COOP-UQAM décerne une bourse
Bourse du Fonds Guylaine-Dostie
Nouveaux groupes étudiants
Étudiants à la CE
Prix de l'AFAQ
Prix Raymond-Klibansky
Soutenances de thèse
| Coup double au CA
Arts et Éducation
adhèrent à la sectorisation
Le 26 janvier, le Conseil d'administration a donné son aval à la
création du Secteur des arts et du Secteur de l'éducation, ainsi
qu'à la mise en place de leurs Conseils académiques respectifs. Le
CA a également procédé à la désignation des
deux doyens intérimaires, soit MM. Georges Laferrière (arts) et
Jocelyn R. Beausoleil (éducation), lesquels seront en poste
jusqu'à la nomination des doyens en titre. Ces décisions permettent
ainsi de compléter le processus de sectorisation amorcé il y a
plusieurs mois par l'UQAM. Il s'agit là, rappelons-le, d'une importante
restructuration qui a suscité l'implication de tous les membres des
anciennes familles.
Secteur des arts
Un consensus autour d'axes unificateurs
|
Le doyen intérimaire du nouveau Secteur des arts, Georges
Laferrière.
| Le Secteur des
arts se rallie au processus de réorganisation académique qui a
déjà vu naître quatre Facultés et Secteurs. La
cohérence institutionnelle n'empêchant pas l'originalité, il
le fait à sa manière, teintant son arrivée de ses couleurs
propres. Avec verve et éloquence, et accompagné pour l'occasion de
12 personnes du Secteur, le doyen intérimaire Georges Laferrière a
présenté à la Commission des études le projet visant
à créer le Secteur des arts en empruntant les mots de John Lennon
«You may say I'm a dreamer, but I'm not the only one». La
création de ce secteur semblait en effet beaucoup plus proche du
rêve que de la réalité, il y a à peine quelques mois.
Elle est le fruit d'une consultation qui s'est déroulée tout au
cours de l'automne, sur laquelle nous reviendrons.
Le nouveau Secteur des arts qui regroupe maintenant six départements1
et 18 programmes aux trois cycles, sera orchestré par un Conseil
académique composé de 26 personnes2, qui se réunira
dès le 8 février. Il devra voir à la nomination du
comité de sélection en vue de la désignation du doyen, qui
se fera au cours de la présente session, selon le même modèle
que celui utilisé par les autres Facultés et Secteurs l'automne
dernier. Le suffrage se fera cependant par le biais du système de
votation téléphonique VOTEL, en avril, afin de permettre
l'entrée en fonction du doyen en juin.
À l'instar des autres Conseils académiques sectoriels, celui des
arts assumera avant tout le mandat lié à l'organisation et à
la gestion des programmes, dans le respect des balises établies par la
Commission des études. Il comptera parmi ses priorités la
création d'une nouvelle direction des quatre programmes en enseignement
des arts, la dénomination précise du Secteur - s'agira-t-il ou non
de l'Institut des arts? - les questions afférentes au rapprochement ou au
rapatriement des modules aux départements, ainsi que les changements de
dénomination de certains départements. Il faudra également
répondre au souhait de la CE et du CA d'entreprendre les discussions avec
la Galerie de l'UQAM et le Centre de diffusion de design afin de les accueillir
dans le nouveau secteur.
Transparence et collégialité
Rappelons que M. Laferrière
avait accepté, en septembre dernier, le poste de vice-doyen
intérimaire de la famille des arts, un véritable défi
puisqu'il fallait rassembler les gens dans un processus dont plusieurs
s'étaient sentis exclus. Un document préparé par les
directeurs de département proposant la création de l'Institut des
Arts de l'UQAM a servi de point de départ. Invitées à
soumettre leurs commentaires écrits, toutes les parties impliquées
y ont pris part - assemblées départementales, conseils modulaires,
comités de programme, associations (étudiantes, SCCUQ, SEUQAM),
agent de stage, etc. - ce qui donna un document de 59 pages largement
diffusé dans le Secteur. «L'information a circulé, note M.
Laferrière. Pas de rumeur, pas de ouï-dire. Tout s'est fait dans la
transparence et la démocratie».
Trois grands axes
Finalement, le 11 décembre, le comité de
secteur élargi recommandait à l'unanimité la création
du Secteur des arts, sur la base de trois grands axes unificateurs : d'abord, la
création, la pratique et la diffusion artistiques; ensuite, la formation
des enseignants en arts et enfin, l'histoire et les théories de l'art.
«Si on ne s'était pas mis d'accord sur ces trois axes, il n'y aurait
pas eu de Secteur des arts, explique M. Laferrière. Or tous les corps
d'emploi, professeurs, chargés de cours, employés de soutien, ainsi
que les étudiants se sont ralliés à l'unanimité
derrière ces axes. C'est cette collégialité qui a
cimenté le secteur... En plus, nous avons pu bénéficier de
l'expérience des autres Facultés et Secteurs. Maintenant que le
Secteur est constitué, nous pouvons passer à l'implantation, avec
une structure qui nous permet de bien couvrir les trois axes», d'ajouter le
doyen intérimaire.
1. Il s'agit des départements de danse, d'histoire de l'art, de
musique, de design, d'arts plastiques et de théâtre.
2. Siégeront au Conseil académique du Secteur des arts le
doyen, les six directeurs de département, deux chargés de cours,
trois étudiants, deux employés de soutien et douze directeurs de
programme.
Secteur de l'éducation
Un lieu de
concertation et d'appartenance
|
Le doyen intérimaire du nouveau Secteur de l'éducation, M. Jocelyn
R. Beausoleil.
| Le nouveau Secteur de l'éducation1 entend
constituer, à l'intérieur de l'UQAM, «le lieu clairement
identifié des discussions et des décisions en rapport avec la
formation à l'enseignement et à l'intervention éducative
dans différents milieux sociaux». Ce sont là les termes
mêmes du projet qui a été approuvé par
l'Assemblée générale constituante du Secteur, a tenu
à souligner le doyen intérimaire, M. Jocelyn R. Beausoleil.
Un point de départ dynamique
Selon M. Beausoleil, la création du
Secteur de l'éducation devrait permettre d'aplanir les difficultés
rencontrées par la famille dans le passé, en raison notamment de
l'éclatement de la formation en enseignement, d'une identité moins
prononcée qu'ailleurs et surtout, de l'absence de passerelles intra et
intersectorielles favorisant les discussions entre les multiples intervenants.
Or, de dire le doyen intérimaire, le nouveau Secteur va constituer
«un point de départ dynamique pour construire quelque chose de
nouveau: un lieu où tous les acteurs concernés pourront
échanger, collaborer et se concerter autour de préoccupations
communes, que ce soit en matière de programmation, d'enseignement, de
recherche ou de services aux collectivités». C'est, à son
avis, un acquis assez décisif, susceptible de favoriser une meilleure
coordination des activités, le développement d'un véritable
sentiment d'appartenance et un rayonnement accru des expertises.
Les objectifs
Le nouveau Secteur, révèle M. Beausoleil, s'est
donné différents objectifs dont ceux d'améliorer la
qualité de l'encadrement, de développer les activités de
recherche, d'étendre les engagements de coopération internationale
et de favoriser de multiples formes de partenariats avec les milieux de la
pratique professionnelle, les milieux sociocommunautaires et les diverses
administrations publiques. On entend aussi favoriser l'interaction de tous les
intervenants concernés, à l'aide de passerelles permettant
d'assurer la cohésion académique et institutionnelle dans le champ
d'études de l'éducation. Éventuellement, le Secteur visera
à renforcer la position de l'UQAM non seulement par rapport aux autres
universités, mais encore dans tous les grands débats sur ce qui
fait l'objet central du champ d'études. «Nous formons 25 % des
enseignants au Québec! Il serait normal que la voix de l'UQAM se fasse
entendre et que l'on prenne davantage en compte nos perspectives et nos points de
vue dans les débats publics en matière d'éducation»,
d'affirmer M. Beausoleil.
Les nouvelles instances
Pour atteindre ses objectifs, le Secteur disposera
d'un Conseil académique composé de 30 membres, lequel sera
secondé par un comité exécutif. En outre, pas moins de huit
autres comités sont prévus à l'organigramme. Y figurent,
entre autres, trois comités de concertation en éducation -
études de 1er cycle, recherche et études de cycles
supérieurs -, deux comités de programme et un comité
sectoriel d'évaluation de programmes. Fait à noter, ces derniers, y
compris le Conseil académique, seront dotés de passerelles
intersectorielles qui assureront une représentation de départements
autres que ceux du Secteur de l'éducation contribuant à la
formation, à la recherche et à la réalisation des programmes
d'études en enseignement2. En fait, souligne le doyen intérimaire,
la nouvelle structure accordera une place importante à tous les acteurs
concernés: «l'ensemble des professeurs qui ont des rapports avec le
Secteur, les chargés de cours dont on reconnaît l'expertise, les
étudiants qui jouent un rôle crucial et l'indispensable personnel de
soutien qui sera associé plus étroitement à ce que nous
ferons».
Les priorités
Au chapitre des priorités à court terme,
M. Beausoleil relève la nécessité de mettre en place le
Conseil académique, les autres comités intermédiaires, ainsi
que le comité de sélection en vue d'élire le doyen de
secteur. Enfin, le doyen intérimaire a tenu à conclure en
lançant un véritable appel à tous les intervenants
concernés: «Nous souhaitons que les gens non seulement se
retrouvent, mais s'avancent et se proposent pour participer à ce mouvement
de constitution du Secteur et aux multiples projets qui en
découleront».
1 Le Secteur de l'éducation regroupe les neuf modules auparavant
logés à la famille de l'éducation, le doctorat en
éducation, les départements des sciences de l'éducation et
de kinanthropologie, ainsi que le Centre interdisciplinaire de recherche sur
l'apprentissage et le développement en éducation (CIRADE).
2 Notons, à titre d'exemples, les départements de
mathématiques, de linguistique et didactique des langues, ainsi que la
maîtrise en arts plastiques, concentration éducation.
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