Numéro 6, 11 novembre 1996 |
Comme dans toutes les ententes du genre, entre la prise de décision et
la signature finale, il faut le temps de régler les points de
détail. Par exemple, le service des affaires juridiques de l'UQAM, en
concertation avec le registrariat, est à préparer une proposition
de modification du Règlement no 4 sur l'émission des grades,
diplômes et certificats, qui devra être adoptée par le Conseil
d'administration.
En substance, selon cette convention-cadre,*** un étudiant
québécois inscrit dans un programme de doctorat à
bidiplômation pourra effectuer sa scolarité et ses travaux de
recherche en alternance au Québec et en Europe, sous la
responsabilité de deux directeurs de thèse, l'un
québécois, l'autre européen. La thèse donnera par
contre lieu à une soutenance unique (jurés désignés
par les établissements co-signataires). Sur avis favorable du jury, il y
aura délivrance de deux diplômes (chaque diplôme faisant
mention de la collaboration de l'établissement partenaire ainsi que de la
cotutelle).
Pour ce qui est des frais d'inscription et de scolarité,
l'étudiant paiera à l'université d'origine. Quant aux
dépenses de transport et de séjour, ils seront à la charge
de l'étudiant.
Ce qui est principalement touché par cette convention-cadre, tient
à :
Ouverture prochaine d'un doctorat en philosophie à bidiplômation
? Tout est maintenant en place pour une ouverture prochaine du programme de
doctorat à bidiplômation en philosophie entre l'UQAM, l'UQTR et
l'Université de Provence (Aix-Marseille I). À ce programme en
partenariat, longuement mûri, vient se greffer d'autres projets conjoints,
comme la tenue de colloques, de séminaires et des échanges de
professeurs et de chercheurs.
Le Journal reviendra sur le sujet dès que sera officialisée la
convention-cadre et que l'on en connaîtra mieux les retombées.
Lors de sa réunion du 15 octobre dernier, le Conseil
d'administration a résolu d'adhérer à la convention-cadre
sur les cotutelles de thèse et la bidiplômation, convention qui
découle d'un accord sur la reconnaissance des diplômes et la
validation des études intervenu en février dernier entre la
CRÉPUQ* pour le Québec et les instances représentatives
d'établissements d'enseignement supérieur français.**